Stickers “Zone interdite aux Musulmans” : les patriotes marron recadrent le débat

La Rédaction
Démocratie Participative
\n16 mai 2025

 

Les patriotes marron sont en colère : les gwers confondent le bon islam, qui ouvre des mosquées partout, et le mauvais islam, qui ouvre également des mosquées partout.

Fort heureusement, ils se mobilisent pour recadrer les Blancs et leur expliquer comment fonctionne le patriotisme.

Très gros carton chez les droitardés saucisson-pinard.

“PhiloFax” pense qu’il y a l’islam sur une clef USB d’un côté et les Musulmans de l’autre, et que ces Musulmans, tous bienveillants ou presque, ne prendront pas ombrage de ce combat “contre l’islam” qui ne les viserait pas puisque l’islam n’a strictement rien à voir avec les Musulmans.

Je vous avoue que je nourris quelques doutes, mais je suis passablement biaisé.

Vous connaissez le point de vue que nous développons ici : peu importe la “religion” des métèques, le problème c’est qu’ils n’ont rien à foutre en Europe.

Pour en revenir à ces stickers extraordinaires, voici les dernières informations à ce sujet.

France Bleu :

Après la découverte d’autocollants ciblant la communauté musulmane, et aux références néonazies, à Orléans, la procureure de la République Emmanuelle Bocheneck-Puren indique qu’une enquête est ouverte pour “provocation à la haine en raison de la religion.”

Les juifs de la LICRA s’en sont mêlés.

Alors que la Licra, la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme dans le Loiret, et l’université d’Orléans, ont annoncé qu’elles portaient plainte suite à la découverte d’autocollants islamophobes, racistes et néonazis, dans l’espace public orléanais et notamment sur le campus de La Source, le parquet se saisit à son tour de ce dossier. Une enquête est ouverte pour “provocation à la haine en raison de la religion” indique la procureure de la République d’Orléans Emmanuelle Bocheneck-Puren à nos confrères de l’AFP.

LOL

Les investigations sont menées par la police judiciaire d’Orléans. La mairie avait annoncé, mercredi, qu’elle se tournerait vers la vidéosurveillance pour tenter d’identifier les auteurs de ces collages. Les stickers, qui comportent des symboles faisant référence à l’idéologie nazie, étaient vendus jusqu’à récemment sur une boutique en ligne, inaccessible depuis cette semaine. A la tête de cette boutique, un homme résident dans l’Eure, qui a déclaré son activité l’année dernière, et qui a été condamné ce mardi par le tribunal d’Evreux pour provocation publique à la haine, selon Actu.fr.

Quelqu’un aurait dû informer cette personne que c’était illégal en France (et dans l’UE) et que tout déclarer auprès du fisc n’était pas la chose la plus avisée à faire.

Quelqu’un aurait dû lui écrire, via son site.

Un nouvel autocollant a par ailleurs été découvert, ce jeudi au matin, en centre-ville d’Orléans, par un militant antifasciste. Cette fois, le sticker vise la communauté homosexuelle et invoque le maréchal Pétain. L’autocollant a rapidement été retiré par ce militant. La préfète du Loiret et du Centre-Val de Loire Sophie Brocas a de son côté saisi la procureure de la République.

Nous devrions produire des autocollants pour nos fans, toujours très dynamiques lorsqu’il s’agit d’animer la vie culturelle de leurs communes.

Nos tracts ont eu un succès phénoménal grâce à eux.

Reste la question de la livraison.

Je peux vous assurer que nos stickers seraient exceptionnels.