Pays-Bas : un an après la victoire de la droite populiste, le niveau d’immigration est comparable à celui de la France – Démocratie Participative

Pays-Bas : un an après la victoire de la droite populiste, le niveau d’immigration est comparable à celui de la France

La Rédaction
Démocratie Participative
\n21 mai 2025

 

La victoire électorale du juif homosexuel Geert Wilders avait été célébrée par Marine Le Pen et l’ensemble des droitardés comme une percée majeure contre l’immigration.

Les naïfs, accrochés au mythe démocratique, avaient cru discerner la fin du tunnel de la submersion.

Place à la réalité.

Le torrent de l’immigration du tiers-monde continue de se répandre dans le pays à rythme soutenu.

De Telegraaf :

Un an après l’annonce de l’accord-cadre, qui prévoyait « la politique migratoire la plus stricte jamais adoptée », très peu de choses semblent avoir changé. Les Pays-Bas sont toujours très populaires auprès des étrangers : le solde migratoire (le nombre de nouveaux immigrants moins ceux qui viennent de quitter le pays) montre une augmentation de plus de 130 000 personnes au cours des 12 derniers mois.

Rapporté à la France, cela représenterait 520 000 migrants supplémentaires — soit très exactement le volume d’immigration que Macron impose actuellement.

La droite populiste est aussi toxique au plan migratoire que le centrisme, à ceci près qu’elle est beaucoup plus virulemment pro-sioniste que le centre, du moins verbalement.

Il s’agit d’un mélange de demandeurs d’asile, de travailleurs migrants, de travailleurs intellectuels et (en plus petit nombre) d’étudiants internationaux. Il y a aussi invariablement un groupe important de « migrants familiaux », c’est-à-dire de personnes qui viennent aux Pays-Bas dans le sillage des migrants précédents.

« Pour cette année, je prévois qu’environ 140 000 personnes viendront s’ajouter, soit presque autant qu’en 2023 et plus qu’en 2024 », déclare le mathématicien et démographe Jan van de Beek. En d’autres termes, le gouvernement actuel ne tient que très peu sa promesse, à savoir « maîtriser l’immigration », pour l’instant.

S’il est « essentiel » pour les Pays-Bas de contenir la croissance démographique, la Commission d’État sur l’évolution démographique a déclaré l’année dernière : “Les Pays-Bas ne peuvent accueillir qu’un maximum de 19 millions d’habitants. Les Pays-Bas peuvent accueillir un maximum de 19 à 20 millions d’habitants en 2050, a déclaré Richard van Zwol, président de la commission et plus tard (in)formateur du cabinet. Sinon, c’est la « prospérité générale » qui sera en jeu.

« Au rythme actuel, le pays continuerait à croître pour atteindre environ 22 millions d’habitants en 2050 », a souligné M. Van de Beek. La récente croissance démographique est « entièrement » due à la migration étrangère, selon CBS, car le nombre de naissances est légèrement inférieur au nombre de décès de résidents âgés.

On va pousser les murs.

Et 22 millions est probablement très en deçà du peuplement des Pays-Bas en 2050.

« Les derniers chiffres devraient nous inciter à freiner davantage l’immigration », affirme Jan Latten, ancien démographe en chef de CBS. “Tous les signaux d’alarme devraient retentir à La Haye.

Là, personnellement, je dirais qu’il faudrait plutôt faire baisser la population.

Il explique comment la pression migratoire extérieure reste élevée. “D’autres pays de l’UE veulent ouvrir grand les portes aux travailleurs migrants, le Portugal accorde le statut de réfugié climatique et la Turquie veut que ses résidents puissent se rendre dans l’UE sans visa. Tous ces éléments pourraient avoir une incidence sur les flux d’immigration vers les Pays-Bas. Les responsables politiques devraient dès à présent exercer une contre-pression”.

Un nombre encore plus élevé de résidents signifie une pénurie de logements encore plus importante, de nouveaux problèmes d’électricité et d’eau potable ou des listes d’attente plus longues pour les soins de santé. “Et qu’en est-il de l’intégration d’un grand nombre d’immigrants ayant des préférences et des cultures différentes ?”

Depuis l’entrée en fonction du gouvernement, on parle beaucoup de l’asile à La Haye. La législation est attendue : deux lois strictes sur l’asile doivent être approuvées par le parlement dans les mois à venir, l’abrogation de la loi sur la propagation est prévue pour l’année prochaine.

En fait, sauf pour Benyamin Netanyahu, cette “victoire” de “la droite nationaliste” aux Pays-Bas n’en est pas une pour les Néerlandais qui continuent d’être submergés à un rythme effrayant.

Wilders est trop occupé à défendre sa véritable patrie.

Cette droite démocratique, pro-israélienne, ne mènera jamais de politique de rupture avec le système conçu par les juifs, pour les juifs.