La Rédaction
Démocratie Participative
\n19 mai 2025
C’est quoi ce clown jqjsjs pic.twitter.com/AuR3Bsu8Zl
— Lorenzo (@Snn_wf) May 18, 2025
Cette vidéo résume toute la force d’une discipline vestimentaire européenne face aux allogènes, en l’espèce celle inspirée de la fin de la Belle époque.
Comme sur tous les autres plans, les années 1960 ont marqué dans le monde l’effondrement de la discipline vestimentaire collective, exprimée par le costume-cravate et chapeau, au profit du style casual individuel, certes confortable, mais débraillé et moche.
Le couvre-chef, symbole d’autorité, était l’expression de la virilité affirmée des sociétés blanches de l’époque.
Les années 30, 40 et 50 en Europe et en Amérique marquent le sommet de l’élégance masculine, tous pays confondus. Elle marque son adoption dans le monde entier par les élites qui s’inspirent alors de la mode occidentale.
Ce style est un élément visuel important du film noir américain tel que codifié par les classiques du genre — The Maltese Falcon (1941), Double Indemnity (1944), The Big Sleep (1946), et Sunset Boulevard (1950).
Le mouvement hippie, s’érigeant en contre-culture, va délibérément détruire tous les codes vestimentaires communs.
L’évolution vestimentaire des Beatles résume cette rupture culturelle.
Cette désintégration de la norme esthétique commune est le produit du freudo-marxisme culturel qui s’est emparé des campus universitaires à cette époque, avec un discours anarchisant, anti-autoritaire, “antifasciste”, appelant à la transgression des normes de la société “bourgeoise” de l’époque, y compris de ses normes vestimentaires.
Autour de Cohn-Bendit, on voit les derniers étudiants en costume-cravate.
La débraille casual s’enracine dans les années 1970 avec le jean, les baskets et les t-shirts, rendus disponibles à grande échelle par la production industrielle de masse.
L’apparition du rap, aux USA, à la même période, coïncide avec leur adoption par le ghetto : le sportswear étant abordable et plus pratique pour les Noirs qui s’adonnent au breakdance, mais aussi à leurs diverses activités criminelles.
Nike, Adidas, Puma percent dans les années 80 et deviennent des éléments centraux de ce nouveau style vestimentaire.
Aujourd’hui s’y ajoutent les Nike TN et les sacoches Louis Vuitton du dealer afro-maghrébin accompli.
Concert de Run DMC en 1986
C’est à ce moment-là que les marques réputées comme Lacoste ont été reprises dans les banlieues ethniques et ont annoncé le retour de la hiérarchisation sociale par le code vestimentaire.
Paradoxalement, ces marques standardisées produites par des multinationales sont devenues les éléments d’un style ethno-tribal allogène, typiquement fronssais, boosté par les stars ethniques du rap et du sport.
En parallèle, émerge dans les banlieues remplacées le style salafiste reconnaissable au premier coup d’oeil avec son qamis.
Les Blancs, quant à eux, n’ont plus de style en propre. C’est pour cette raison que la discipline vestimentaire européenne, antérieure aux années 1960 et à l’immigration de masse, angoisse instinctivement les allogènes. Elle représente un mur racial infranchissable qui leur rappelle l’époque où l’homme blanc dominait le monde avec assurance.
Le retour d’une discipline vestimentaire collective est virtuellement inséparable de l’émergence d’une nouvelle conscience collective blanche.
Je ne prétends évidemment pas dire quelle forme stylistique elle prendrait ici, mais elle serait nécessairement à l’image d’une volonté d’ordre commun, donc formelle, stricte et codifiée, par opposition au caractère débraillé du casual qui domine actuellement le vêtement occidental.
J’ai tendance à croire que l’époque est au retour de l’uniforme.