La Rédaction
Démocratie Participative
\n16 mai 2025
Victoire culturelle totale pour Democratie Participative.
Le Projet Guyane est officiellement adoptée.
Depuis la Guyane, j’annonce la construction d’un quartier de haute sécurité de 60 places dans la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni. Après Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe, nous renforçons encore nos capacités de détention très strictes pour les narcotrafiquants. 15… pic.twitter.com/vYcE3t0Wag
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) May 17, 2025
Une nouvelle prison ultra-sécurisée de 500 places, dont une partie prévue pour des narcotrafiquants ou des détenus radicalisés, verra le jour en 2028. Pour répondre à la volonté du garde des Sceaux d'isoler ce type de condamnés, l'établissement pénitentiaire sera implanté en… pic.twitter.com/DLG6ahxdgZ
— franceinfo (@franceinfo) May 18, 2025
Le JDD :
À perte de vue, la jungle. Un océan de feuillages serrés, moites, impénétrables. Pas une route, pas une ligne électrique, pas un souffle humain. Seulement la rumeur de la forêt, les cris stridents des singes hurleurs, le vacarme des insectes et cette chaleur lourde, gluante, qui poisse la peau. C’est là, dans cette matrice verte où l’on avance plus à la machette qu’en voiture, à 7 000 kilomètres de Paris, que Gérald Darmanin a décidé de frapper fort.
Depuis la Guyane, où il est en déplacement jusqu’à lundi, le ministre de la Justice annonce au Journal du dimanche la construction d’une prison hors norme : 500 places, un quartier de haute sécurité pour une soixantaine de narcotrafiquants, une aile pour une quinzaine de détenus radicalisés – islamistes et fichés S.
« J’ai décidé d’implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict, et un objectif : mettre hors d’état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic », déclare le ministre au JDD.
Nous sommes à la veille des élections présidentielles, LR cherche celui qui le représentera – Wauquiez, Retailleau, Darmanin – en vue du premier tour.
Les services de ces politiciens observent les idées qui font mouche et le Projet Guyane était évidemment la meilleure idée disponible sur le marché.
Certes, il s’agit ici d’une mesure homéopathique au vu du nombre d’éléments qui seront déportés en Guyane, mais le plus important est que le principe soit acté.
Et il est acté.
Reste à amplifier massivement les capacités d’internement, pour passer de 500 à 1 000 000 places.
Cela semble beaucoup, mais disséminés en camp de travail à travers la jungle, ce n’est pas tellement.
Ceux du Salvador sont déjà très vastes et accueille plus de 100 000 détenus pour une population de 6,5 millions d’habitants.
À l’échelle française, cela représenterait 1,1 million de prisonniers.
Si le Salvador le peut, nous le pouvons.
La prochaine étape toutefois n’est pas la quantité, mais la qualité des nouveaux déportés : je veux parler des migrants clandestins.
C’est le verrou à faire sauter.
Il faut que ça se produise.
Le potentiel est énorme.
Pour cela, il faut populariser à droite : martelez-le partout, les migrants clandestins doivent être déportés en Guyane.